Yahoo Actualités INFO BFMTV. Châtellerault : des policiers visés par une enquête pour agression sexuelle après une fouille corporelle
Le plaignant explique avoir fait l'objet d'une fouille au corps dans le commissariat de Châtellerault (Vienne) "qu'il qualifie d'atteintes sexuelles."
Il s'agit d'une affaire qui secoue les rangs de la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de la Vienne. Selon les informations de BFMTV, le parquet de Poitiers vient d'ouvrir "une enquête préliminaire pour agression sexuelle" après le dépôt d'une plainte, le lundi 15 avril, dénonçant des faits d'atteintes sexuelles. Des faits commis au cours d’une garde à vue dans les locaux du commissariat de Châtellerault, selon les termes du plaignant.
"Je vous confirme la réception d'une plainte après la garde à vue, dans les locaux du commissariat de police de Châtellerault, d'une personne suspectée de dissimuler des produits stupéfiants sur sa personne", précise le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, à BFMTV. "Le plaignant estime avoir fait l'objet d'une fouille à corps par les policiers qu'il qualifie d'atteintes sexuelles."
"Le parquet de Poitiers a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle, confiée aux services de la police judiciaire de Poitiers", poursuit le magistrat.
Enquête en cours
Les faits dénoncés remontent au début du mois d’avril. Toujours selon les informations de BFMTV, le plaignant fait alors l’objet d''une fouille de sécurité" alors qu’il se voit signifier son placement en garde à vue. Un acte judiciaire classique pour vérifier qu'il ne porte pas sur lui d’objets dangereux ou de substances interdites.
Toujours selon les déclarations du plaignant, c'est à ce moment-là que la situation a dégénéré et que plusieurs policiers lui auraient touché ses parties intimes. "Les investigations s’attacheront à déterminer les circonstances et les conditions de la fouille réalisée dans le cadre de la garde à vue, ainsi que l’existence d’une éventuelle atteinte sexuelle commise à cette occasion", indique encore Cyril Lacombe, le procureur de la République de Poitiers.
